Le 30 novembre, l’Assemblée nationale de France, avec 303 voix «pour», 95 abstentions et 1 voix «contre,» a adopté une résolution « Affirmant le soutien de l’Assemblée nationale d’Ukraine et condamnant la guerre menée par la Fédération de Russie ». Les députés de la faction pro-Poutine Marie Le Pen, ainsi que les députés des factions d’extrême gauche se sont abstenus de voter.
Dans la résolution, le Parlement français condamne fermement les «référendums» fictifs qui ont conduit à la tentative illégitime et illégale de la Fédération de Russie d’annexer les territoires ukrainiens situés dans les régions de Donetsk, Louhansk, Zaporozhye et Kherson, ainsi que la République autonome de Crimée et Sevastopol (paragraphe 7). La résolution condamne également la capture criminelle de la centrale nucléaire de Zaporozhye par la Russie, qui, par ses actions irresponsables, crée une menace nucléaire pour l’ensemble de la région, et appelle à la création d’une zone de protection autour de la centrale nucléaire de Zaporozhye conformément aux recommandations de la Directeur de l’AIEA (par. 8 et 9).
La résolution appelle au rétablissement de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, y compris la République autonome de Crimée et Sevastopol, conformément aux frontières internationalement reconnues, et insiste également sur la nécessité de poursuivre la lutte contre toutes les formes de désinformation, en particulier celle utilisée par le appareil d’État russe et dont ce pays a fait sa propre arme principale dans le conflit actuel (par. 10 et 24). Nous notons en particulier que la résolution condamne également au paragraphe 29 le déploiement de troupes par le régime biélorusse aux côtés des forces russes, ainsi que la fourniture de missiles et de drones par le régime iranien aux forces russes.