Dans le cadre de la coopération continue avec les structures de l’ONU, notre Association a informé la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur le droit au développement, la professeure Surya Deva, sur les questions d’indemnisation des dommages et pertes liés aux attaques climatiques russes en Ukraine, y compris en Crimée.
Les documents de l’ARC, préparés par le professeur Boris Babin et d’autres experts, et publiés sur les sites web de l’ONU, soulignent qu’une approche centrée sur la victime est particulièrement importante, compte tenu de la corrélation possible et probable entre le génocide et les éventuels crimes internationaux contre l’environnement, y compris l’écocide.
La soumission décrit les réalisations des Forums stratégiques « L’avenir de la Crimée » et les activités pertinentes des experts de l’ARC lors des conférences sur le changement climatique à Charm el-Cheikh et à Dubaï, des COP 27 et COP 28, ainsi qu’au Congrès juridique mondial 2023.
Le document rappelle l’exemple de la destruction délibérée du barrage hydroélectrique de Kakhovska par les troupes russes en 2022 comme un crime de guerre aux conséquences génocidaires, ainsi qu’un acte d’écocide.
Les documents de l’ARC soulignent que les enjeux du développement durable, les défis du changement climatique et la nouvelle réalité de l’intelligence artificielle en tant que sujet hypothétique de crimes internationaux doivent être pris en compte pour renforcer la responsabilité des crimes environnementaux conformément au Statut de Rome.
La soumission rappelle que le changement climatique négatif n’est pas un effet secondaire de l’agression russe contre l’Ukraine, mais est clairement l’un de ses principaux objectifs. Ainsi, les dommages associés au changement climatique causés par l’agression russe sont imputables à des structures contrôlées par la Russie avec une intention directe, ont souligné les experts de l’ARC.
Le document appelle tous les organes et agences des Nations Unies compétents, ainsi que leurs États membres, à accorder une attention particulière aux activités illégales de la Russie en Ukraine dans le cadre des risques climatiques mondiaux ; à suivre les questions pertinentes en matière de droits de l’homme et de développement durable, y compris les questions de réparation des dommages et pertes liés aux attaques de l’agresseur contre le climat.