Le 9 juin, nous avons rendu compte de l’hystérie de la propagande russe concernant la détention probable par les forces de l’ordre bulgares de Zlatomir Devlensky, président de la branche locale du mouvement « Rusophily » (« Russophiles ») à Plovdiv. Cet agent d’influence russe maintenait son bureau au siège du « Parti socialiste bulgare » tout en travaillant dans la municipalité de Rhodope. Nous avions également souligné que ce projet de Moscou était dirigé par l’homme d’affaires sanctionné Nikolai Malinov, accusé d’espionnage pour la Russie en 2019 par le bureau du procureur bulgare.
En mars, notre Association avait adressé un appel aux autorités de l’UE et de la Bulgarie, préparé par le professeur Borys Babin et d’autres experts, concernant les activités criminelles de ces personnalités pro-russes en Crimée, incluant des appels au génocide des Ukrainiens et des tentatives de justifier l’agression russe.
Au printemps, nous avions rapporté une autre provocation où des « écoliers russes » de l’Artek de Crimée avaient participé à une « téléconférence » avec un « gymnase russe » à Burgas, avec la participation d’Ivan Abazher, collaborateur de Crimée et « balkaniste professionnel », et d’Asen Asenov, présenté comme le « président du parti bulgare » « Russophiles pour la renaissance de la Patrie ».
Asenov, connu pour être une marionnette russe, est propriétaire de la société « Primemedia », diffusant des chaînes de télévision russe en Bulgarie, y compris « Channel One » et « TV7 ».
Nous avons prouvé qu’Asenov est en effet complice d’un autre personnage pro-Moscou,associé à Nikolai Malinov et à son pseudo-mouvement « Rusophily », ainsi qu’au parti politique « Renaissance de la Patrie », qui a ensuite subi un « rebranding » correspondant.
La représentante de notre association, Olesya Tsybulko, avait présenté ces défis aux experts bulgares lors de la deuxième Conférence sur la sécurité de la mer Noire de la Plateforme internationale de Crimée en avril à Sofia.
Nous avions également mentionné que l’affaire Devlensky était loin d’être terminé. Effectivement, elle s’est développée.
Le soir du 9 juillet, les « médias de Crimée » et « Tsargrad » du terroriste Malofeev ont diffusé une déclaration hystérique de Nikolai Malinov, affirmant qu’Asen Asenov avait été interrogé par les forces de l’ordre bulgares au sujet de sa visite en Crimée, accompagné de discours de haine.
Malgré ces accusations, la direction du mouvement, qui appelle à « un soulèvement contre la dictature totalitaire de Sodome » (incluant clairement les autorités démocratiques de Bulgarie), affirme qu’en Crimée Asenov « se livrait exclusivement à des chants et à des danses ».
Contrairement à Zlatomir Devlensky, le « magnat des médias » Asenov a été libéré après son interrogatoire. Les marionnettes des services spéciaux russes ont annoncé une « conférence de presse à Plovdiv sur cette question » les 11 ou 12 juin, mais la survie de l’empire médiatique d’Asenov face à de futurs développements reste une question ouverte.