Dans le cadre de sa coopération continue avec les organes de l’ONU, notre Association a représenté une soumission à la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la traite et l’exploitation sexuelle des enfants, pour son rapport à l’Assemblée générale sur les menaces existantes et émergentes que les technologies numériques font peser sur les enfants, y compris les diverses formes d’exploitation et d’abus d’enfants sur Internet.
Les nouveaux documents de l’ARC, préparés par le professeur Boris Babin et publiés sur les ressources en ligne de l’ONU, indiquent que des sources locales nous ont informés de l’exploitation sexuelle d’enfants ukrainiens en Crimée et en Russie, qui ont été illégalement déportés de la partie continentale de l’Ukraine depuis 2022.
L’implication de groupes criminels organisés de Crimée dans l’exploitation sexuelle des jeunes, y compris dans l’environnement numérique, pose des défis supplémentaires à l’identification des victimes, car il n’y a pas de recours efficaces disponibles dans la péninsule occupée, qui est une « zone grise », comme le souligne l’Association dans ses documents.
Des sources locales ont fait état de l’exploitation sexuelle de ces enfants par « l’administration » des soi-disant « camps de jeunes », et les « autorités » de l’agresseur ont créé de nombreux contenus médiatiques de propagande avec ces enfants, y compris dans l’environnement numérique.
En outre, la soumission de l’ARC souligne les risques correspondants liés à l’environnement numérique et à l’intelligence artificielle dans les « établissements d’enseignement » contrôlés par les agresseurs en Crimée.
L’ARC a signalé à la Rapporteuse spéciale de l’ONU que ses experts, y compris Andrei Chvalyuk et Olesia Tsybulko, ont déjà entamé des discussions au sein des organes de l’ONU sur l’intelligence artificielle, en particulier dans les domaines de la violation des droits de l’homme, de la lutte contre les discours de haine, de la diffusion de fausses nouvelles, de l’autocratie et des crimes de guerre dans les zones de conflit interétatique, y compris les activités illégales correspondantes de l’agresseur en Crimée occupée.
Ainsi, les experts de l’ARC ont envoyé à la Rapporteuse de l’ONU des propositions pour lutter contre les phénomènes d’exploitation et d’abus sexuels d’enfants dans l’environnement numérique, y compris l’obligation d’enquêter sur la subjectivité juridique et la responsabilité de l’intelligence artificielle impliquée dans l’exploitation et les abus sexuels d’enfants dans l’environnement numérique, ainsi que de ses créateurs et coordinateurs.
Dans le cadre des hostilités et des conflits interétatiques, il est nécessaire de prendre en compte les exigences du Statut de Rome, des Conventions de Genève sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis contre les enfants, souligne l’ARC, en mettant en lumière des exemples d’exploitation et d’abus sexuels d’enfants dans l’environnement numérique.